dimanche 21 avril 2024

La vie d’avant VS l’option B

Une vie après la vie d’avant, l’option B consiste à prendre conscience que la vie qui a disparu dans les accidents et les bouleversements de la vie ne reviendra jamais. La vie d’après sera différente, certes, mais pas moins intéressante, passionnante, exaltante.

Nous vivons toutes et tous des recommencements, plus ou moins fréquents, de différentes intensités. Les épisodes bons ou mauvais que le vie nous réserve sont les fins d’un parcours et les débuts de ce que l’on peut considérer comme des nouveaux départs.

Chaque bonheur, toutes les épreuves sont des étapes, que l’on peut espérer pour les premières, craindre pour les secondes. Elles construisent notre vie mais, à aucun moment, elles doivent nous empêcher d’avancer, de progresser, de se développer encore et toujours.  

Il faut savoir profiter de l’élan des temps positifs et faire le pas, les petites victoires, une à une, qui permettent de dépasser les soubresauts de l’existence. La richesse d’une vie est composée des bons et des mauvais moments. Ils sont, au bout du compte ce qui fait notre force, forge notre caractère, endurcit notre détermination.

Nous sommes autant nos échecs, nos erreurs, nos défaillances, nos accidentes, que nos réussites, nos succès, nos projets, nos réalisations. Notre présent se dessinent dans toutes les circonstances et rien ne peut prédire ce que sera l’avenir. Ce sont nos actions qui en déterminent les contours.


Reprendre le contrôle de la communication

 

A force d’être partout, tout le temps, la communication s’affole dans une relative indifférence. Tout le monde cherche à faire plus que les autres, ce qui est légitime.

Encore faut-il avoir la bonne stratégie ? Il s’agit de commencer par s’interroger sur les objectifs, sur le message à véhiculer, sur les cibles à atteindre. c’est-à-dire le pourquoi, le comment et le pour qui. Un double clin  d’œil à la communication et à la démarche 3S, puisque nous pouvons également traduire cette réflexion par le sens, la simplicité et la sincérité.

Mais revenons à l'idée centrale : la communication a besoin d’être réfléchie, élaborée, ciblée correctement. La communication pour la communication annihile la communication.

A voir le nombre de personne la tête penchée au-dessus d’un smartphone et consultant frénétiquement de nombreuses applications, en tous lieux et à tous moments, il peut être facile de se convaincre que la communication d’aujourd’hui se résume aux réseaux sociaux.

D’ailleurs les offres d’emplois dans le domaine de la communication reflètent cette tendance. Les recherches s’orientent davantage  vers des profil de Community manager que vers des spécialiste de la communication. J’insiste, il ne s’agit absolument pas de la même chose. Une situation qui fait disparaitre tous les fondamentaux de la communication. Il est vrai que les coûts ne sont pas les mêmes. Ce qui peut renforcer la décision de se concentrer, ou se contenter plutôt, d’un petit bout de la communication dans son ensemble et numérique en particulier.

Il est impératif de se convaincre à nouveau que l’investissement en communication n’est pas superflu et à fond perdu.

 

samedi 20 avril 2024

Nos objectifs, nos choix, nos actions

 « On récolte ce que l’on sème », une expression devenue populaire qui a souvent une connotation négative. Pour autant, elle peut aussi s’envisager plus positivement. Elle peut être traduite par « ce sont nos actions qui produisent des résultats. »

Nos actes sont définis par nos objectifs. Nos buts nous conduisent à des choix. Les décisions ne peuvent s’accommoder des tergiversations, des hésitations, de la procrastination.

Nos choix sont notre vie, notre liberté, notre capacité à agir. Ils dépendent de nos objectifs. La simplicité de réalisation est la meilleure garantie de pouvoir faire. Je fais si je sais pourquoi et pour qui je dois faire. Choisir est la meilleure manière d’avancer, de construire, de développer. Choisir s’impose à nos ambitions, à nos projets, à nos envies.

« Lorsque l’on est infidèle, on le reste ». cette maxime de la vie courante peut paraitre une évidence. Elle est peut être plus profonde qu’en apparence. Surtout s’il s’agit de nous, de notre avenir, de nos rêves. Se trahir soi-même revient à refuser l’obstacle, à s’interdire d’être audacieux, ambitieux, créatif, à céder à la peur. L’excusite sera à vos côtés en permanence, pour vous corrompre dans l’illusion d’un réconfort. Elle sera toujours là pour vous empêcher, vous faire reculer, briser vos rêves. Dans « Atomic city » le groupe U2 dit en substance « Et si vos rêves ne vous font pas peur, c’est qu’ils ne sont pas assez grands. »

Le doute est un sentiment naturel, inévitable et même parfois raisonnable puisqu’il permet d’éviter de faire des choses insensées, contre productives, imprudentes, inconséquentes. Les erreurs sont également une constante, une richesse en terme d’enseignement, d’expérience, de compréhension.

Mais l’essentiel à comprendre se résume ainsi : notre vie dépendent de nos actions, qui découlent de nos choix, qui sont le fruit de nos objectifs.

La vie est une si belle aventure. Elle est une suite de moments surprenants, imprévus, décalés. La vie est comme cela. L’existence se révèlent parfois indolente, souvent désarmante mais toujours passionnante. Elle est tout cela à la fois et peut être plus encore. Elle peut aussi être un cauchemar comme une magnifique destination. Les accidents de la vie sont là pour nous rappeler que tout est fragile, que tout peut s’écrouler d’un instant à l’autre, que tout peut se révéler instable, voire éphémère. Mais rien ne peut nous empêcher d’être les acteurs volontaires, décidés, déterminés à la recherche du meilleur.

Nous avons toutes et tous la capacité de décider, d’essayer, de choisir et d’agir. Il s’agit de notre vie et nous sommes les seuls à en définir les contours.

mardi 16 avril 2024

Nous avons la capacité à modeler notre vie

 Nous avons toutes et tous la capacité de modeler sa vie suivant ses envies et ses besoins. Il s’agit même de l’une de nos principales recherches.

Agir pour que sa vie ressemble à celle que l’on souhaite. Ne pas laisser les autres et les aléas décider à notre place de ce que seront nos jours et nos lendemains et pour ne pas avoir seulement le choix entre une moins bonne et une mauvaise situation. Pouvoir agir en  fonction de ses ambitions se décide, se construit dans le temps, dans les efforts, dans la détermination.

Martin Luther King a dit « Nous pouvons supplier désespérément le temps de suspendre son vol, il est sourd à nos prière et poursuit sa course. Sur les squelettes blanchis de maintes civilisations sont écrits ces mots pathétiques « trop tard ». »

Trouver la bonne formule pour façonner sa vie à sa guise réclame de rechercher des réponses. Elles ne seront les bonnes qu’à la condition de formuler les questions les plus pertinentes. Est-ce si évident ? Il faut qu’elles soient cohérentes, constructives et enclenchent une démarche. Pas si facile, en vérité. J’avance parce que je connais la direction, le chemin et les étapes à franchir. Je progresse parce que je sais pourquoi, comment et pour qui j’agis. Je me réalise parce que je sais ce que j’en retire réellement.

Façonner sa vie c’est aussi être toujours et totalement dans l’action. Qu’elle soit immédiate, élaborée, à moyen et long terme. L’attente du moment idéal est un piège que l’on se tend à soi-même. Plus tard est souvent trop tard ou, en tout cas, dans une période pas plus avantageuse que toutes celles que nous avons laissé passer à force de croire et d’attendre un instant plus propice.

Pour modeler sa vie il faut faire. Pour agir, il faut trouver ses propres réponses. Pour cela, il ne faut pas craindre de s’interroger sincèrement. Ensuite ce sera affaire de temps, de travail et d’efforts.

Comment croire que l’inaction peut être satisfaisante ? Comment s’imaginer bâtir dans la procrastination ? Comment s’accomplir sans objectifs précis, ayant du sens pour soi ? Ce n’est jamais simple et les obstacles que la vie met sur notre route peuvent être nombreux et parfois difficiles à surmonter. Mais malgré ce qui peut nous arriver, il ne faut jamais renoncer. Nous avons toujours une action à accomplir, aussi petite soit-elle. C’est ce qui fait qu’il y a toujours de l’espoir, que tout devient ou  redevient possible.

dimanche 14 avril 2024

Vivre et s’adapter à l’incertitude

 Les guerres et les déséquilibres géostratégiques, les dictatures et les menaces nucléaires, les pandémies et le réchauffement climatique, les déficits budgétaires et le coût de la vie de plus en plus élevé, la pérennité dans l’emploi de moins en moins assurée et l’inquiétude quant à l’avenir de nos enfants, la difficulté de se faire soigner et l’épuisement des ressources naturelles, les actes terroristes et une agressivité quotidienne galopante, le manque d’eau et les catastrophes naturelles, ne sont que quelques exemples qui me viennent à l’esprit et que je cite en vrac. Non pour effrayer mais simplement pour rendre compte de ce que l’incertitude est devenue une composante de notre vie et parfois de notre quotidien.

Ne pas s’en satisfaire est une bonne chose. S’en plaindre indéfiniment et rester dans cette posture revient à se figer dans l’inaction. Ce n’est évidemment pas la bonne solution. Alors que faire ? Les moments d’incertitudes amènent des doutes et engagent à se poser les bonnes questions. Qu’est-ce qui est important pour moi ? Comment atteindre mes véritables objectifs ? A quelles fins agir ? Nous avons toutes et tous des réponses différentes, uniques, particulières, mais les questions de bases, centrales sont les mêmes. Elles sont simples mais peuvent se révéler très puissantes.

Parfois les craintes conduisent à une apathie qui peut devenir chronique. Il faut absolument ne pas en arriver là et s’interroger bien avant que n’arrive le découragement.

 

samedi 13 avril 2024

Comprendre les changements

Tout change de plus en plus vite. Le rythme des transformations s’est accéléré et peut, parfois, devenir effréné dans certains domaines. De quoi donner le tournis. De la technologie, du climat, des pandémies, des comportements sociaux, des emplois, pour ne citer que ces exemples. La liste n’est pas exhaustive, loin de là. Ces bouleversements nous obligent à une adaptation permanente. Et ce n’est pas évident pour tout le monde. Nous avons toutes et tous notre zone d’habitude dans laquelle nous n’aimons pas être dérangé. Pourtant, de nos jours, nous sommes bousculés continuellement et obligés à une évolution constante.

Le changement est devenu une règle de survie. Se dire que ce qui est acquis aujourd’hui ne l’est peut être plus demain peut vite devenir une frustration, puis une douleur et enfin une colère. Rien d’étonnant, dès lors, que certains (es) s’accrochent à l’immobilisme, le retour en arrière, le rejet.

Changer sans en comprendre la raison peut vite devenir une épreuve. Changer sans savoir comment faire peut rapidement se transformer en une impasse. Changer sans discerner les bénéfices possibles, à court et moyen termes, pour soi et les siens conduit inévitablement à un blocage.

Le changement n’est pas naturel, d’autant plus que l’on n’entrevoit pas ce que j’appelle les 3S. c’est-à-dire le sens, la simplicité et la sincérité ou en d’autres termes le pourquoi, le comment et le pour qui.

Il est vrai que je reviens fréquemment à la démarche 3S, que j’explique dans mon dernier ouvrage. Mais c’est bien parce que je suis sincèrement convaincu qu’elle peut aider chacune et chacun d’entre nous dans les différentes et multiples situations qui se présentent dans notre vie personnelle et notre parcours professionnel.

Tout change parfois trop rapidement pour que nous puissions en comprendre la signification, la nécessité et surtout les bénéfices à en tirer. Nous avons donc quelque fois le besoin d’être aiguillé dans notre réflexion. D’où, encore une fois, La Démarche 3S.



vendredi 12 avril 2024

Une bulle d’égoïsme

 Nous sommes désormais dans une société où l’égoïsme est devenue une valeur reine. Un tout pour ma gueule généralisé qui concerne toutes les générations. On la retrouve à toutes les strates de la société, dans tous les aspects de la vie courante et professionnelle. Il me semble que cette situation est le résultat d’une perte du commun, d’un certain état d’esprit, de l’empathie nécessaire pour faire société.

Les salauds d’algorithmes

La critique des RS est devenue systématique à propos de tous les sujets de société. Des émeutes urbaines à la question éducative, les réseaux sociaux sont jugés coupables, condamnés et honnis avant toute analyse sérieuse.

S’ils ont des travers importants, ils ne peuvent être tenus pour responsable de toutes les difficultés, les manquements et les dérives actuelles.

Et si ils n’étaient que des symptômes. Les bulles de préférence dans lesquelles les algorithmes nous enferment ne font que refléter notre envie d’être conforter dans nos opinions, dans nos rejets de toutes formes de contradictions. A cela s’ajoute notre désir d’afficher une vie plus belle de celles des autres, quitte à maquiller la réalité. Chaque like nous valorise et d’abord à nos propres yeux.

Mais cette explication est « Un peu courte, jeune homme ! »,  comme le dirait Cyrano de Bergerac, et pour le moins inexacte, de mon point de vue.

Des réseaux à notre image

De ce que je peux en comprendre, nos buzz nous ressemblent  mais ne sont pas la cause des déchirures que notre société connait. Elles sont à mon sens bien plus profondes que cela. C’est d’abord celle du vivre ensemble qui apparaît en pleine lumière. Ce sont nos fractures sociales qui deviennent identitaires au fur et à mesure qu’elles s’accentuent. Et que dire de l’agressivité grandissante dans notre quotidien.

Notre responsabilité en question

Comment croire que nous serions si faibles de caractère que nous nous laisserions influencer par la première vidéo venue. Ce serait trop facile. Mais nous sommes plus surement des victimes volontaires. Car nous avons toutes et tous la capacité d’exercer notre esprit critique, de nous informer, de garder de la distance avec ce que l’on veut bien nous montrer. D’autant que nous ne pouvons plus ignorer que la manipulation est à l’œuvre, tout azimut. Le savoir c’est pouvoir la déjouer avec un peu de volonté et un brin d’efforts.

La surconsommation des écrans ne me parait pas non plus une excuse suffisante, à quelques rares exceptions  pour cause de troubles, puisqu’il s’agit d’un acte volontaire. Rien n’oblige personne à rester des heures et des jours entiers rivés aux écrans nomades. Nous sommes libres d’employer notre temps comme bon nous semble. Personne ne nous force à rien. Nous sommes consentants pour nous laisser emporter dans un maelstrom aussi incohérent qu’inutile. Nous avons le choix. Nous avons la liberté d’éteindre nos écrans. 

Je n’ignore rien de l’habilité des réseaux sur la psychologie humaine et leurs capacités à atteindre nos émotions mais sont-elles suffisantes pour nous exonérer de toutes responsabilités. Les vidéos de chatons sont à notre disposition alors qu’aucune obligation ne nous impose de les visionner. 

 Au sortir de l’univers numérique, nous rencontrons le monde réel et c’est là que nous nous forgeons. Accuser exclusivement les RS des maux de la société, c’est nous déresponsabiliser, rejeter nos fautes sur d’autres, ne pas assumer ce qui dépend d’abord de nous-même. Nous sommes des êtres conscients, pensants, de raison. Et la manière dont nous agissons, nous utilisons notre temps ne dépendent que de nous. Nous nous enfermons, petit à petit, dans une bulle où l’autre devient un ennemi potentiel, un danger indéfini, un voleur putatif de tranquillité et de confort.  

jeudi 11 avril 2024

Apprendre par le jeu… oui mais !

Le gaming a pris sa place dans les formations. Apprendre par une approche plus ludique n’est pas une mauvaise chose en soi. Mais parfois trop d’amusement tue le Game. Si les formations ne sont plus qu’un terrain de jeu où sont les connaissances à acquérir ?

A trop vouloir passer un bon moment ensemble, ce qui est tout à fait normal, on en oublie le plus important qui est d’abord d’apprendre collectivement, de permettre à l’intelligence collective de nous faire progresser.

Les moments de détentes sont nécessaires, mais parfois il faut être dans le dur, dans l’accroissement ou le renforcement de compétences.

La gamification de  l’apprentissage doit se préserver de l’excessif. Lorsque je parle de jeu, je n’évoque pas le travail en groupe, ni la mise en situation.

Désormais, même le recrutement s'y met. A croire que les savoirs, les savoir-faire et les savoir-être se révèlent plus surement une fois placé en situation ludique.

Si je ne saute pas à l’élastique, c’est peut être que je souffre de vertige, ce qui ne compromet en rien ma capacité à apporter à l’esprit d’équipe. Même si les bootcamps et l’entrainement type Légion Etrangère ne conviennent pas à tout le monde, ce n’est pas pour autant que cela rend moins efficace, moins motivé, moins capable de se dépasser dans l’exercice quotidien de ses responsabilités. Rater un penalty ne vous condamne pas à l’incompétence professionnelle.

Le monde a tourné, les entreprises ont prospéré, les femmes et les hommes ont construit leur vie sans la gamification. Je crois par contre que l’évolution des attentes des unes et des autres, le rapport au travail, à l’entreprise, au sens que l’on donne à ce que l’on fait, évoluent profondément. Faut-il jouer ou vivre les changements ?

 

mercredi 10 avril 2024

Agir et réagir

 Votre vie personnelle et/ou professionnelle rencontre des difficultés, des bouleversements et parfois des catastrophes. Nous connaissons toutes et tous  ces moments et pour quelques-uns (es) d’entre nous à plusieurs reprises, malheureusement.

Certaines de ces périodes sont plus dure que d’autres, voire traumatisantes, et s’en relever demande une incroyable énergie, une force de caractère énorme, une lucidité que le moment rend difficile.

Je connais ces périodes. J’en ai traversé un certain nombre. Et je sais que dans ces instants rien n’est simple. Tout vacille. La vie d’avant disparait. Nous ne sommes jamais prêts à affronter la tempête. Car nous ne savons pas par avance laquelle surgira brutalement dans nos vies.

Savoir réagir n’est pas aussi aisé, ni même naturel. Je crois que cela demande des efforts et un état d’esprit, non pas hors du commun mais hors de notre commun.

 Trop de choix

Trop de choix complique bien souvent la prise de décision. Pour rendre le choix moins difficile, la première démarche est donc de réduire les options possibles.

Dans son livre « Le paradoxe du choix » (Michel Lafon), le psychologue Barry Schwartz explique que trop de choix peut être angoissant, paralysant et néfaste. En effet, il écrit « Lorsque nous sommes confrontés à trop d’options, le bonheur nous parait inaccessible ».

Le juste milieu entre trop et pas assez est un équilibre qui peut vite devenir compliqué.

 Laisser les critiques de côté

A travers le temps, l’observation et les expériences, je me suis convaincu d’une règle intangible : celles et ceux qui ne font rien ont un avis et une solution pour tout.

Elles ou ils méprisent les uns, condamnent les autres et réduisent les actions entreprises à une mauvaise décision ou à une erreur. Ces personnes proclament bien haut et bien fort pouvoir faire beaucoup mieux. Mais ce que nous savons toutes et tous, c’est qu’elles n’agiront jamais. La critique, le jugement, la condamnation sont plus faciles que d’entreprendre, au risque de se tromper et de s’exposer aux regards des autres. Ont-elles si peu de rêves, d’ambitions ou de confiance en elles pour trouver refuge systématiquement dans l’aigreur ?

La raison s’affronte continuellement à la prétention. L’action rencontre trop souvent les mauvaises intentions.

En règle générale, ce sont celles et ceux qui ne font que regarder les autres faire qui en parlent le plus. Ces personnes ont tout le temps qu’il faut pour ce faire les juges des actions d’autrui. Pour agir, il convient donc de laisser les critiques de côté.

 

mardi 9 avril 2024

La bonne attitude

 J’ai côtoyé un élu, un maire, qui avait l’habitude de nous dire « N’entre pas dans mon bureau avec un problème, mais avec une solution ». Il souhaitait que l’on aborde les situations de façon positive. Se plaindre n’est pas la bonne attitude. Elaborer des réponses est plus constructif.

J’ai gardé en mémoire cet enseignement pour l’intégrer dans ma pratique quotidienne. Je l’ai un peu transformée pour répondre à mes besoins. Lorsqu’un problème survient, j’ai pris le pli d’avoir comme premier réflexe de me dire « On ne cherche pas de coupable, mais une solution. » En effet, je me suis rendu compte, à l’expérience, que la quasi majorité des personnes confrontées à une difficulté commence par chercher qui peut en être responsable. Une énergie qui serait mieux orientée dans une démarche constructive.

Une fois réglé, il sera grand temps non pas de passer à une phase accusatrice mais de s’organiser afin d’éviter la répétition du problème.

lundi 8 avril 2024

Des moyens et des résultats

A chaque fois, on se persuade que nous allons tout changer dans notre vie, du jour au lendemain. Mais cela ne se passe jamais comme cela. Le lendemain magique est un leurre, qui nous fait espérer mais qui nous ment au bout du compte.

Il faut bien comprendre que rien n’arrive subitement et qu’il y a toujours un avant. De l’extérieur nous ne voyons que le résultat, de manière trompeuse, sans réaliser le travail, les efforts et la persévérance dont il a fallu faire preuve avant.

Nous aboutissons en raison des moyens que nous mettons en œuvre. «  Les objectifs sont les résultats que vous souhaitez atteindre. Les moyens sont les processus qui mènent à ces résultats »  nous dit James Clear dans son livre « Un rien peut tout changer » (Larousse).

Trop souvent les frustrations de ne pas atteindre nos objectifs nous conduisent à modifier nos buts. Est-ce la bonne idée ? James Clear nous suggère une autre approche « Nous pensons que nous devons changer nos résultats, mais les résultats ne sont pas le problème. Ce que nous devons vraiment changer, ce sont les moyens qui produisent ces résultats. »

Les résultats sont le produit des actions misent en place. Rien n’arrive spontanément. La réussite est visible mais nous ne percevons pas tout ce qu’elle a nécessité avant. C’est-à-dire des moyens, du travail et des efforts employés à long terme. Un objectif s’atteint, dans le temps, pas à pas, actions après action, petite victoire après petite victoire.

mardi 26 mars 2024

Un texte et son auteur

Chaque texte raconte un peu de son auteur, parfois râleur, toujours curieux, souvent interrogateur. Le caractère parle plus fort de temps à autre mais rien n’entrave l’envie de partage, d’échange d’une réflexion, quelque fois trop brute, livrée à l’appréciation de chacun. Tout le monde a son opinion et c’est très bien ainsi. Je respecte et je ne cherche pas à imposer quoi que ce soit. A chacune et à chacun ses opinions et la liberté de s’intéresser ou non ce que je publie.

J’ai juste l’ambition de croire que je peux aider à travers quelques lignes. Rien de grandiloquent, de prétentieux, aucun sentiment de supériorité, mais seulement l’expression d’une pensée qui cherche à ne pas se perdre et qui veut être utile.

lundi 25 mars 2024

Sa manière de faire !

Existe-t-il une bonne manière de faire les choses ? Poser cette question reviendrait à dire qu’il pourrait en avoir de mauvaises. Chacune et chacun a sa façon de faire et c’est très bien ainsi. Il n’y a rien à y redire. Reste que l’efficacité peut être questionnée dans tous les cas de figure.

Ce que nous faisons n’a pas forcément d’impact sur notre vie. C’est pourquoi, il est important de se demander qu’elles sont les conditions qui font que nos actes soient productifs du point de vue de nos objectifs.

Pour ma part, je vois trois aspects essentiels à rassembler pour atteindre les résultats souhaités. J’en reviens, à chaque fois, à ce qui constitue pour moi le plus important afin d’agir efficacement. Le sens, la simplicité, la sincérité sont les voies qui aboutissent à nos objectifs. C’est ma conviction depuis longtemps. C’est ma force et ma ligne de conduite.

Dès lors, il s’agit de :

-         (Re) donner du sens afin de comprendre pourquoi nous agissons

-         Faire simple, c’est rendre ce que nous faisons plus fluide, plus direct, plus performant

-         Etre sincère permet de déterminer nos motivations profondes.

Cette analyse m’a conduit à développer la Démarche 3S, pour nous interroger et trouver le bon chemin.

Nous inventons toutes et tous nos propres solutions pour régler les problèmes qui se présentent à nous. Mais parfois, elles nous revoient à d’autres difficultés. Trois questions simples et évidentes, mais puissantes, nous permettent d’éviter ces écueils.

samedi 23 mars 2024

A quoi se résume la communication ?

 Je peux revenir à plusieurs reprises sur des sujets qui me paraissent importants. Je me permets donc de redire mon étonnement pour ne pas dire plus devant la confusion de plus en plus généralisée qui s’installe entre la fonction communication et une toute petite partie de ses outils, un fragment de ses instruments.

Il s’agit d’un phénomène qui s’accentue et que je déplore à mesure que je constate son expansion. La communication est réduite au graphisme et aux réseaux sociaux. Une tendance déplorable qui met au rebus les stratégies de communication, les plans du même nom, ringardise le ciblage du public et des messages.

Je le constate de jour en jour et à l’expérience des différentes fonctions que j’&ai pu occuper en entreprise, en collectivité, en politique.

Pourquoi y revenir une nouvelle fois. Pour être attentif au marché du travail, notamment dans la communication juste pour suivre les évolutions, le constat se consolide d’annonce en annonce. Regarder les offres d’emplois me semble un bon indicateur des tendances, un moyens efficace de suivre les effets de mode, ainsi que les mouvements de fond. La demande reflète ce qui est inscrit dans l’esprit des décideurs.

Je veux ici redire, tant elle es t marquante et significative, ce que j’ai vécu lors des dernières législatives. J’ai proposé mes services à un candidat. Quelle ne fut pas ma surprise de l’entendre me répondre  qu’il avait déjà un graphiste. Je connais la personne et je ne doute pas de la sincérité de sa réaction. Adieu donc stratégie, plan com, carte électorale, ciblages et élaboration des messages en conséquence, pour ne citer que ces exemples.

Sa seule préoccupation dans le domaine de la communication était donc la mise en page. Je suis resté soufflé et sans voix (pour une fois).

La communication ne peux se résumer qu’à une présence anarchique sur les réseaux sociaux et faire fi de ceux à qui nous devrions nous adresser. L ’émotion est capital en communication et chaque segment des publics ciblés ne reçoit pas les messages de la même manière.

Pour citer l’un de mes livres, « La communication 3S », une fois n’est pas coutume, j’écrivais «  La communication est partout et suppose plusieurs éléments : l’émetteur du message, le récepteur de celui-ci, le message proprement dit, le langage utilisé et le canal par lequel va circuler le message. La règle fondamentale est que pour qu’une communication fonctionne, le langage utilisé doit être un langage partager entre l’émetteur et le récepteur… il faut continuellement se mettre à la place du récepteur pour bien communiquer. Il faut définir l’objectif de la communication, ensuite définir le discours, le support, les acteurs et les actions… Umberto ECO écrit dans son livre « la guerre du faux » : « la variabilité des interprétations est la loi constante des communications de masse ». Les messages partent de la source et arrivent dans des situations sociologiques différenciées où agissent des codes différents. »



vendredi 22 mars 2024

Le cercle vertueux de l’action

 La distance à parcourir entre énoncer une idée et monter un projet est conséquente. Certes, au départ de tout projet il faut tout d’abord une idée. Mais à partir de là rien n’est encore fait. Ce n’est que le début, les prémices d’un commencement.

C’est l’action qui apporte la sensation de maitrise et la maitrise conduit à la confiance. Cette dernière vous entraîne vers l’action. Un cercle vertueux s’engage.

Pour se mettre en route, pour débuter, il faut agir un pas après l’autre. Les premières actions peuvent être sans grandes importances, voir même inscrites dans le quotidien.

Ensuite il convient, la confiance venant, de monter en fréquence et d’élever en gamme. Réussir ou non chaque action n’est pas la question. Le pire serait de ne rien faire. Les difficultés arrivent lorsque l’on cesse d’agir.

Mettre en œuvre une idée demande de l’action. L’action apporte la maitrise qui conduit à la confiance. Celle-ci renforce notre capacité à agir. Nous sommes donc bien dans un cercle vertueux qui nous permet d’atteindre nos objectifs.

jeudi 21 mars 2024

La communication politique en question

 Dans un univers politique déboussolé les crises s’enchainent à un rythme effréné. Les mots sont brutaux et la déraison l’emporte souvent. D’autant plus que les convictions ont de moins en moins de valeur, malheureusement, depuis une bonne dizaine d’années maintenant. Tout se vend au plus offrant, tout s’achète, plus rien n’est durable pas même les idéaux. Ils sont comme des produits de grandes consommations : négociables et jetables après usage. Il semble que tout ait un prix, y compris la dignité, l’estime et le respect de soi.

 

Quelles sont tristes ces carrières politiques qui s’achèvent dans le déshonneur !

 

La polémique comme forme de débat

Le clash permanent devient une forme de réaction courante et la confrontation comme échange. Choquer pour attirer l’attention, pour interpeller afin d’être entendu dans le brouhaha communicationnel d’aujourd’hui tel est ce qui semble être devenu la règle.

La critique est une bonne chose. Porter en ridicule est une tendance qui me gêne profondément. Vouloir ridiculiser ne fait que marquer la faiblesse des auteurs et ne sera jamais assimilable à une argumentation.

En communication politique notamment, nous pouvons essayer de pousser le curseur. Mais seulement jusqu’aux limites que nous imposent l’honnêteté.

Car, les dangers nous guettent et la menace n’est pas anodine. « Notre avenir voit se profiler un populisme qualitatif télé ou Internet, où la réponse émotive d’un groupe sélectionné de citoyens peut être présentée et acceptée comme la « voix du peuple » » écrivait Umberto Ecco dans « Reconnaître le fascisme » (éditions Grasset).

 

Construire un message positif

La communication consiste à faire passer un message à un public cible. Mais pas de n’importe qu’elle manière. Il s’agit avant tout de bien le cibler. Ce qui aura pour conséquence de mieux le calibrer et de le rendre efficace. Ce message doit être positif. Je l’ai déjà dit mais la communication négative n’existe pas. Ce n’est pas de la communication. Et en communication politique, il s’agit de moins en moins de communication et de plus en plus de l’invective.

 

lundi 18 mars 2024

De l'expérience à la science

 La Démarche 3S s’est construite à partir de l’expérience. C’est la raison de son aspect pratique, utile et efficace. Elle s’appuie également sur des recherches, des lectures, de multiples échanges.

Je n’avais pas encore lu « La vérité sur ce qui nous motive » de Daniel Pink (Flammarion). Au fil des pages, les recherchent les plus récentes de la science moderne démontrent…

L’auteur parle volontiers d’autonomie, de maitrise et de finalité. Ces trois éléments répondent de façon évidente aux 3S : Sens, Simplicité, Sincérité.  Il distingue et dissèque les motivations internes et externes.  L’objectif reste le même «  l’autonomie dans l’activité, la maitrise de l’activité et l’indentification au but poursuivi…. Aujourd’hui, dans une économie qui évolue rapidement, il est également essentiel à la réussite dans les activités professionnelles, dans la vie privée et dans toute forme d’organisation. »

Trouver, au hasard de ses lectures, les éléments qui renforcent vos convictions, qui confirment votre intuition, qui les établissent scientifiquement, n’est pas une mince affaire.

Je n’ai pas la prétention de me placer à son niveau, mais j’ai la certitude que l’expérience des uns peut compléter les recherches des autres. La pratique rejoint alors les théories. La preuve par les faits en quelque sorte.

A travers cela, il faut aussi comprendre que la Démarche 3S se situe dans le champ de la réalité, du concret, de la logique. Elle n’a rien de miraculeuse, ni de magique. Elle ne fait pas de promesses insensées qu’elle ne peut pas tenir. Elle s’adapte au quotidien de chacun. Elle est efficace au bout de nos efforts. Elle n’est pas une réponse universelle, mais conduit chacune et chacun à créer sa propre démarche, particulière, unique, qui lui ressemble.

 

jeudi 14 mars 2024

La communication nous regarde dans les yeux

 La communication n’a rien d’un passe-temps, une activité secondaire, annexe, à laquelle on se consacre durant les moments creux. La communication est une discipline qui doit être prise très au sérieux. Elle est une part active et importante de toutes activités. Sans elle, le silence, l’invisibilité et l’ignorance vous guettent. De nos jours, sans communication, vous avez du mal à exister, à vous faire connaître, à émerger du maelstrom des réseaux, des canaux et des plateformes d’aujourd’hui. Car la prolifération de ces supports engendre la cacophonie. Tout le monde veut y être au seul motif que les autres y sont.

 Mais la communication n’a rien d’une posture, d’un leurre, sinon elle est un mensonge. La communication répond à la nécessité de de faire savoir, de faire connaitre, de convaincre. La communication peut exprimer un style de vie, une manière d’être, une identification à une communauté.

 Car la communication regarde le monde dans les yeux. Elle retranscrit la société dans toute sa réalité. Elle ne cache rien de nos travers et nos dérives. La communication est un monde que l’on se reconstruit. Elle peut être l’espoir d’une nouvelle vérité. Elle est, en tout cas, l’expression de nos désirs d’une vie différente, espérée, rêvée.

mercredi 6 mars 2024

La communication a besoin d’une stratégie

Il est toujours utile de rappeler l’essentiel. En communication comme dans toutes autres disciplines.

La communication se développe dans le cadre d’une stratégie. Elle se concrétise par un plan de communication et se réalise suivant des séquences parfaitement définies.

Avant toute chose, il faut déterminer l’objectif à atteindre. Sans lui, pas de réussite possible pour les opérations de communication. Et puis comment évaluer l’efficacité de ce qui a été mis en œuvre ?

En effet, chaque campagne doit se conclure par une évaluation. C’est bien l’objectif qui détermine les critères de suivi et de bilan.

Une opération de communication s’inscrit dans un agenda. Elle a un commencement, un milieu et une fin.

S’engager dans la communication demande donc de concevoir au préalable une stratégie. Les actions isolées, éparses, au hasard de l’inspiration sont improductives. La communication a besoin de cohérence. Elle nécessite de comprendre ce que l’on veut obtenir, de déterminer à qui elle s’adresse et les meilleurs canaux pour être efficace.

En communication comme ailleurs, il faut penser, prévoir et se préparer avant d’agir.

jeudi 29 février 2024

Du trop au plus simple

Le trop complexifie

Le simple fluidifie

Le trop rend les choix et les décisions difficiles

Le simple va à l’essentiel

Le trop d’outil rend inefficace

Le simple se débarrasse du superflu

Le trop facilite la procrastination

Le simple favorise l’agir

Le trop multiplie les hésitations

Le simple rend plus clair, les choses plus directes

Le trop accélère le désordre

Le simple permet de s’en faire un allié

mercredi 28 février 2024

3S Vs 3S

 La communication 3S, un livre écrit en 2015, opposé déjà le sens, la simplicité et la sincérité aux 3S  que représentaient le sexe, le sang et le scandale. Un mouvement qui commençaient malheureusement à faire son chemin. Avec les conséquences que l’on connait désormais. Aujourd’hui, le trash, le drame, le choc, le dérangeant se sont imposés, au-delà même de toutes raisons.

Pour ma part, je me refuse à céder à cette facilité, quitte à paraître dépassé, moins (dé) branché. Je n’ai pas l’âme d’un Don Quichotte, mais je continue de croire que qu’elle que soit la forme et la nature de la communication, de l’information et des relations réseaux numériques, le meilleur, l’utile, le véritable peuvent encore reprendre le dessus. Rien de plus beau que d’apprendre, de comprendre, d’enrichir ses connaissances, d’ouvrir son esprit puis de partager.



mardi 27 février 2024

Ce que nous méritons

Nous avons ce que méritent nos efforts dans tous les domaines. Sans rien faire nous n’obtenons rien. Nous avons la liberté de croire que tout est possible. Nous sommes nos actions et non nos regrets. Nous prenons notre vie en main lorsque nous essayons de maîtriser nos objectifs, nos actes, notre agenda. Nous tentons d’influencer les évènements en notre faveur. Nous voulons pouvoir déterminer ce que sera demain. Nous espérons que le meilleur est pour le jour d’après et que nous pouvons y contribuer favorablement.

Nous devons comprendre ce qui fait sens pour nous. Nous avons à être le plus clair et le plus direct possible dans ce que nous faisons. Nous avons à déterminer ce qui nous motive véritablement. Nous ne pouvons agir sans buts, sans savoir-faire, sans raisons profondes.

Nous progressons quand nous comprenons, lorsque nous cessons de croire aux miracles. C’est à ce moment là que nous n’avons pas d’autres choix que d’agir.

Nous pouvons construire notre avenir, si nous intégrons le fait que ce que nous faisons, ce que nous disons, ce que nous projetons de faire ont des conséquences directes sur nos vies.

Construire sa vie

Dans son livre « Le bon moment » (Flammarion) Daniel Pink écrit « le chemin qui permettrait de donner du sens à l’existence ne consiste pas à « vivre l’instant présent », contrairement à ce que prétendent un certain nombre de gourous. Il s’agit bien davantage d’intégrer nos différentes échelles temporelles à un tout cohérent. C’est cette cohérence qui nous permet de comprendre qui nous sommes et pourquoi nous sommes là. Tel est le défi de la condition humaine : réunir le passé, le présent et le futur. » Nos actions d’hier, d’aujourd’hui et de demain construisent notre vie. Il faut donc obligatoirement être honnête avec soi-même. Nous nous devons cette sincérité. Pour cela, nous avons, entre autre, à comprendre nos habitudes, ce que nous faisons et comment nous le faisons.  

Construire sa vie, c’est d’abord définir des objectifs, élaborer un plan, comme les projets créatifs nécessitent un business plan. Pour cela nous avons aussi à être absolument convaincu de ce que nous pouvons apporter aux autres. Nous avons quelque chose qui nous rend unique. D’où cette question : quel genre de service je peux offrir aux autres ? nous avons toutes et tous un savoir faire que nous pouvons valoriser. Le premier investissement est celui que l’on fait sur soi.

Construire sa vie commence par définir son ou ses buts. Il n’y a pas de réussite sans horizons à atteindre. Il faut croire en soi mais aussi avoir un plan. Reste qu’il faut se souvenir que l’important est de se lancer et pas de tout maîtriser.



vendredi 23 février 2024

La communication exige du contenu

La communication exige du contenu. Encore faut-il bien s’entendre sur la définition que l’on donne à ce terme.

J’entends par contenu, un message élaboré, un objectif à atteindre, une stratégie travaillée. Il n’y a pas de contenu sans une raison, sans réflexion, sans récit. Il n’y a pas de communication sans contenu digne de ce nom. Il n’existe pas de grande ou petite communication. Chaque démarche dans le but de communiquer doit s’inscrire dans un ensemble parfaitement identifié, séquencé et contrôlé.

La communication juste pour être présent, pour communiquer, est une aberration. Elle dévalue ce qui viendra après. Elle étouffe la valeur de la prochaine campagne. Elle sature l’espace inutilement. L’air manquera lorsque la communication aura besoin de respirer (je n’ai trouvé que cette métaphore, sur le moment).

La communication est une dynamique. Elle se crée dans la recherche d’un objectif, dans le cadencement des différentes séquences, dans la cohérence des contenus.

On y revient. Une bonne communication est synonyme d’un bon contenu, d’une vraie stratégie, du choix judicieux des médias.

« Le contenu est roi » aurait dit Bill Gates. Encore doit-on lui donner du sens, de la valeur, de la cohérence, de la force et de l’impact.



jeudi 22 février 2024

Découvrir

Avec nos premiers pas est venue l’envie d’explorer notre environnement. Tout est si nouveau.

Avec les années, la curiosité devient de plus en plus forte. Nous n’aimons pas que l’inconnu se refuse à nous.au moment des études, l’apprentissage nous ouvre des univers intellectuels inexplorés.

Le temps passant, nous nous enfermons dans une bulle professionnelle et personnelle où le désir de découverte est bien moins présent.

Au fil du temps, voyages, télévisions et lectures deviennent les ingrédients principaux pour rassasier ce petit exotisme qui nous pince de nouveau l’estomac.

Découvrir est un besoin qui traverse notre vie de façon plus ou moins prégnante aux différentes époques de l’existence. Nous les connaissons tous.

Aujourd’hui, il nous semble, à tort, que les réseaux sociaux peuvent être des vecteurs de découverte. C’est oublier qu’ils ne sont principalement le reflet de quelques-uns (es) désireux (ses) d’embellir leurs vies aux yeux des autres. Il ne s’agit nullement d’une fenêtre nouvelle ouverte sur le monde.

Découvrir c’est aiguiser notre curiosité, notre envie d’apprendre, notre besoin d’alimenter notre vie de nouveauté. Nous développons notre point de vue, nous améliorons notre perception, nous ouvrons plus largement les portes de notre esprit. Nous nous enrichissons. C’est pourquoi, qu’elle que soit notre âge nous avons à préserver ce besoin de découvrir.



mercredi 21 février 2024

Nous avons le choix

J’ai envie de croire à autre chose que le hasard et que les choix sont plus forts, sont une réponse à la meilleure et nouvelle voie que nous pouvons rechercher.

Dire qu’il est trop tard ou que ce n’est pas le bon moment nous empêche de choisir. Faire des choix entre l’utile et l’apparence, entre avancer et se donner l’illusion d’être occupé, entre les vraies décisions et les faux semblants, entre commenter et faire.

Now you can

« Je fais de mon mieux »  c’est la phrase la plus essentielle qui soit pour chacune et chacun d’entre nous. Nous avons le choix d’agir, d’essayer, de ne pas attendre de miracle, il ne viendra pas. De ne pas vouloir la perfection, elle est inatteignable. De ne pas espérer ce qui n’existe pas, c’est introuvable par définition.  De ne pas repousser à chaque fois le moment de se lancer, c’est maintenant et pas plus tard. « Now you can », maintenant vous pouvez. Afin d’avoir le sentiment d’être sur la bonne route et la sensation d’avancer, il n’existe qu’une seule règle : faire le choix d’essayer. Ce n’est qu’ainsi que l’on se crée des situations favorables. 



jeudi 15 février 2024

Vous ai-je déjà manqué ?

Une journée seulement mais le silence est déjà pesant pour moi. J’ai toujours le stylo plume qui s’agite. J’avoue, le partage sur ce blog est devenu important pour moi. Apporter aux autres se concrétise aussi par des livres, des conférences, l’enseignement en plus de ce blog.

J’ai pris le temps de dresser  une liste de quelques thèmes à développer, de sujets à aborder. J’ai encore beaucoup à dire, du moins j’aime à le croire. A très bientôt !



mardi 13 février 2024

Gestion du temps et des priorités, ter

Dans son livre « Le bon moment » (Flammarion) Daniel Pick évoque les balises temporelles et l’effet nouveau départ. Il écrit «  l’établissement de balises temporelles propres, au premier rang desquelles celles qui sont porteuses d’une signification personnelle, nous offre l’opportunité de corriger un mauvais départ, de repartir de zéro » (pages 127 et 128).

Il a recensé 86 jours dans l’année pour un nouveau départ : chaque lundi, début du mois ou de l’année, chaque jour anniversaire, chaque fête, chaque évènement marquant  comme une naissance, un mariage, un décès, un divorce… Autant d’occasion pour se remobiliser sur ses priorités et reprendre son planning afin de le retravailler et de l’adapter en conséquence.