mercredi 10 avril 2024

Agir et réagir

 Votre vie personnelle et/ou professionnelle rencontre des difficultés, des bouleversements et parfois des catastrophes. Nous connaissons toutes et tous  ces moments et pour quelques-uns (es) d’entre nous à plusieurs reprises, malheureusement.

Certaines de ces périodes sont plus dure que d’autres, voire traumatisantes, et s’en relever demande une incroyable énergie, une force de caractère énorme, une lucidité que le moment rend difficile.

Je connais ces périodes. J’en ai traversé un certain nombre. Et je sais que dans ces instants rien n’est simple. Tout vacille. La vie d’avant disparait. Nous ne sommes jamais prêts à affronter la tempête. Car nous ne savons pas par avance laquelle surgira brutalement dans nos vies.

Savoir réagir n’est pas aussi aisé, ni même naturel. Je crois que cela demande des efforts et un état d’esprit, non pas hors du commun mais hors de notre commun.

 Trop de choix

Trop de choix complique bien souvent la prise de décision. Pour rendre le choix moins difficile, la première démarche est donc de réduire les options possibles.

Dans son livre « Le paradoxe du choix » (Michel Lafon), le psychologue Barry Schwartz explique que trop de choix peut être angoissant, paralysant et néfaste. En effet, il écrit « Lorsque nous sommes confrontés à trop d’options, le bonheur nous parait inaccessible ».

Le juste milieu entre trop et pas assez est un équilibre qui peut vite devenir compliqué.

 Laisser les critiques de côté

A travers le temps, l’observation et les expériences, je me suis convaincu d’une règle intangible : celles et ceux qui ne font rien ont un avis et une solution pour tout.

Elles ou ils méprisent les uns, condamnent les autres et réduisent les actions entreprises à une mauvaise décision ou à une erreur. Ces personnes proclament bien haut et bien fort pouvoir faire beaucoup mieux. Mais ce que nous savons toutes et tous, c’est qu’elles n’agiront jamais. La critique, le jugement, la condamnation sont plus faciles que d’entreprendre, au risque de se tromper et de s’exposer aux regards des autres. Ont-elles si peu de rêves, d’ambitions ou de confiance en elles pour trouver refuge systématiquement dans l’aigreur ?

La raison s’affronte continuellement à la prétention. L’action rencontre trop souvent les mauvaises intentions.

En règle générale, ce sont celles et ceux qui ne font que regarder les autres faire qui en parlent le plus. Ces personnes ont tout le temps qu’il faut pour ce faire les juges des actions d’autrui. Pour agir, il convient donc de laisser les critiques de côté.

 

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