Pour amener des changements dans ma vie, je m’efforce de faire des choses différentes. C’est-à-dire ce que je ne fais pas, ce que je n’ose pas faire, ce qui ne rentre pas dans mes habitudes.
Faire autrement c’est changer de point de vue, faire un pas de
côté, modifier son regard. Se satisfaire de ce que l’on connait déjà, de ce que
l’on maîtrise, de ce qui ne nous demande plus trop d’efforts, c’est se
contenter de l’immobilité.
Pourtant la vie n’est pas, n’est jamais un long fleuve tranquille.
C’est plutôt une suite de nouveaux départs, de recommencements, de
bifurcations, de montagnes russes parfois.
Ainsi vont nos existences. Elles ne sont pas linéaires. Elles composent
avec les joies et les pleurs, le bonheur et le chaos, les réussites et les
incidents, les lignes droites et les virages dangereux, le repos et l’affolement,
les jours de fêtes et de tristesses, les amis et l’indifférence… Les évènements
et leurs contraires jalonnent nos jours, nos années, nos décennies. Ils sont
plus ou moins forts, déstabilisants, transformateurs. Parfois, ils sont si
puissants qu’ils ne laissent aucun recours à la vie d’avant.
Il est souvent difficile mais indispensable d’en prendre acte et
de saisir l’option B. Notre vie a changé, mais nous devons, nous avons l’obligation
de continuer à avancer. Et cela malgré notre nostalgie de ce que nous avons
connu, laissé, perdu, et qui ne reviendra plus.
Les changements peuvent être subis mais aussi choisis. Et là, c’est
en faisant ces choix que nous pouvons les maîtriser et réaliser nos ambitions. Ce
sont ces changements que nous devons vouloir, provoquer, développer. Ils nous
permettent d’évoluer, de progresser, de s’améliorer. Les changements sont souhaitables,
même s’ils nous bousculent. Ils sont indispensables parce qu’ils dynamisent,
dynamitent, électrisent nos vies. En fin de compte, les changements ont du bon
et du meilleur.