Le gaming a pris sa place dans les formations. Apprendre par une approche plus ludique n’est pas une mauvaise chose en soi. Mais parfois trop d’amusement tue le Game. Si les formations ne sont plus qu’un terrain de jeu où sont les connaissances à acquérir ?
A trop vouloir passer
un bon moment ensemble, ce qui est tout à fait normal, on en oublie le plus
important qui est d’abord d’apprendre collectivement, de permettre à l’intelligence
collective de nous faire progresser.
Les moments de
détentes sont nécessaires, mais parfois il faut être dans le dur, dans
l’accroissement ou le renforcement de compétences.
La gamification
de l’apprentissage doit se préserver de l’excessif. Lorsque je parle de jeu, je n’évoque pas le travail en
groupe, ni la mise en situation.
Désormais, même le
recrutement s'y met. A croire que les savoirs, les
savoir-faire et les savoir-être se révèlent plus surement une fois placé en situation
ludique.
Si je ne saute pas à
l’élastique, c’est peut être que je souffre de vertige, ce qui ne compromet en
rien ma capacité à apporter à l’esprit d’équipe. Même si les bootcamps et
l’entrainement type Légion Etrangère ne conviennent pas à tout le monde, ce
n’est pas pour autant que cela rend moins efficace, moins motivé, moins capable
de se dépasser dans l’exercice quotidien de ses responsabilités. Rater un penalty
ne vous condamne pas à l’incompétence professionnelle.
Le monde a tourné, les
entreprises ont prospéré, les femmes et les hommes ont construit leur vie sans
la gamification. Je crois par contre que l’évolution des attentes des unes et
des autres, le rapport au travail, à l’entreprise, au sens que l’on donne à ce
que l’on fait, évoluent profondément. Faut-il jouer ou vivre les
changements ?
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